La France est un pays incroyablement social. A tel point qu’on ne s’en rend même plus compte. C’est à la fois une bénédiction mais aussi une malédiction et je vais vous exposer les intérêts à améliorer son bien-être en réduisant sa consommation de médicaments.
Aujourd’hui, si vous tombez malade en France, vous pouvez être certain de ne pas finir endetté à vie à cause d’une opération chirurgicale. D’autre part, nous bénéficions de soins d’une extrême qualité comparés à ceux de la majorité des autres pays du globe. Et non seulement vous ne risquez pas l’endettement à la suite d’une malheureuse coupure en jardinant, mais les soins seront en plus quasiment gratuits.
Tous ces facteurs font qu’on a tendance à laisser de côté la prévention pour notre propre santé et également d’être surmédicamentés.
Améliorer son bien-être et gagner du temps
Savez-vous qu’il est possible d’améliorer son bien-être et de diminuer nombreuses de nos allées et venues chez notre médecin en faisant quelques modifications dans notre hygiène de vie ?
Savoir quand consulter son médecin
Lutter contre le stress, la cigarette, le surpoids, les baisses de moral, les maux de dos, les tendinites (etc…) ne nécessite pas spécialement de prendre des médicaments ni de perdre du temps dans la salle d’attente de votre médecin.
Bien sûr, si vous trainez le problème depuis trop longtemps, votre état a pu alors s’empirer et un traitement peut alors être recommandé. Il existe toujours des cas particuliers mais c’est loin d’être la majorité des cas.
Optimiser son planning et s’accorder quelques heures rien que pour nous est plus que conseillé. Cela devrait même être un réflex pour chacun d’entre nous. Pensez plus souvent à vous et à votre bien-être. Augmenter son bien-être physiologique en modifiant légèrement son alimentation est un des trois chemins permettant d’améliorer son bien-être général.
Si vous avez le nez qui coule et quelques maux de tête (bien que le contexte soit différent cette année), n’allez pas voir votre médecin pour ça. Des études ont prouvé qui si vous êtes atteints d’une grippe, aucun médicament n’est en mesure de faire diminuer le temps où vous serez malade. Reposez-vous, hydratez-vous et laissez votre système immunitaire faire le boulot.
Si vous ressentez une douleur, attendez quelques jours et surveillez son évolution. Si elle est toujours présente à la même intensité ou que son intensité a augmenté, alors il est judicieux de prendre rendez-vous chez votre médecin. Ne vous précipitez pas en première intention chez lui, exception faite si vous estimez qu’il s’agisse d’une urgence.
S’accorder du temps pour améliorer sa santé
Mieux manger, faire une activité physique régulière et prendre du temps pour soi afin de gérer ses émotions, méditer, ou ne serait-ce que respirer allongé sur un tapis de sol vous fera économiser du temps. Votre bien-être va augmenter et vous verrez les changements en quelques semaines seulement. Les minutes passées à prendre soin de vous ne seront pas du temps perdu mais du temps gagné vis à vis de toutes les maladies induites par le stress, la malnutrition ou l’inactivité que vous auriez pu contracter plus tard.
Savez-vous ce qui différencie majoritairement la rapidité de guérison d’un patient à un autre pour la même pathologie ? C’est le mental. Un patient motivé, qui a envie de guérir et qui a compris que son corps suivait ce qu’on a dans la tête va en général guérir plus rapidement.
Agir sur son stress, c’est améliorer directement sa santé.
Apprenez à vous connaitre et à reconnaitre des symptômes bénins à des symptômes plus atypiques (kyste grossissant rapidement, grain de beauté irrégulier ou ayant changé d’aspect, douleur intense et curieuse etc…) qui nécessiteront de consulter votre médecin.
Améliorer son bien-être en se sevrant d’une dépendance médicamenteuse facultative
Avant toute chose, il existe de nombreuses personnes qui suivent un traitement médical INDISPENSABLE vis à vis de telle ou telle pathologie et ce paragraphe ne s’adresse bien sûr pas à elles. Je pense aux diabétiques, aux séropositifs du VIH, aux personnes ayant connu un cancer et une multitude d’autres maladies qui ne peuvent se passer de certains traitements.
1 personne sur 2 consomme des médicaments facultatifs
Ceci étant dit, les médicaments sont des produits au même titre que les bonbons . Le but des laboratoires (comme celui de toute entreprise) est de vendre ses produits. Heureusement, les contrôles pour la mise d’un médicament sur le marché sont nombreuses et permettent à diminuer les risques de produits potentiellement toxiques.
Mais il existe une zone grise où il s’avère qu’on ne sait pas vraiment si certains médicaments sont vraiment utiles dans la thérapie de certaines personnes. Par exemple, cette étude de 2019 montre que sur un groupe de plus d’un million de personnes de plus de 65 ans au Québec, 48,3% d’entre elles consomment au moins un médicament potentiellement inapproprié.
Dans ces médicaments potentiellement inappropriés (MPI), on retrouve à 25,7% les benzodiazépines (utilisées contre l’anxiété et comme somnifères), les inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) à 21,3% (anti reflux acides) ainsi que les antidépresseurs et les antipsychotiques.
Trois des quatre médicaments potentiellement inappropriés concernent directement la santé mentale et psychologique. Le dernier traite des acidités d’estomac bien souvent soignables en évitant certaines boissons ou aliments comme le café, les sodas, l’alcool ou un excès de viandes grasses.
Le B-A/BA : nutrition et traitements naturels
Ainsi, en commençant par améliorer la qualité du carburant que l’on donne à notre corps (alimentation), en adoptant une petite activité physique hebdomadaire et en travaillant sur sa propre psychologie, vous allez pouvoir vous débarrasser de traitements médicaux inutiles. Et il s’agit là de s’attaquer aux problèmes de fonds : le physique, le psychologique et le physiologique. Ce que j’appelle les 3 piliers du bien-être.
Car bon nombre de traitements médicamenteux vont traiter les symptômes sans jamais vraiment s’attaquer à la cause. Voilà pourquoi il est important de revenir aux fondamentaux en matière de santé.
Manger varié et équilibré suffit à posséder toutes les vitamines nécessaires pour le bon fonctionnement de votre corps sans être obligé de prendre des compléments alimentaires. Votre alimentation est votre première médecine, n’oubliez jamais.
Lors de phénomènes inflammatoires locaux, si cela est possible priorisez par exemple des huiles essentielles anti-inflammatoires aux anti-inflammatoires de synthèse.
Un renforcement musculaire de fond portant sur les muscles les plus utilisés et les plus importants permettra non seulement de protéger votre corps des blessures mais également d’accroitre votre sensation de bien-être. De plus, de nombreux avantages découleront indirectement de l’exercice physique sur le bien-être psychologique et le bien-être physiologique.
Pour terminer, les antibiotiques ne sont pas automatiques. Bien sûr il est difficile pour nous en tant que patient de savoir si son médecin nous prescrit des antibiotiques à tort ou à raison. Cependant, il faut savoir qu’encore beaucoup de médecins aujourd’hui prescrivent des antibiotiques alors que ce n’est absolument nécessaire.
Les antibiotiques ont révolutionné la médecine et sauvés des millions de personnes. Pour préserver leur efficacité face aux agents pathogènes et éviter que ceux-ci deviennent résistants, il faut les utiliser avec parcimonie. De plus, une cure aux antibiotiques n’est pas sans conséquences sur votre corps et en particulier votre flore intestinale.
Reprenez le contrôle de votre corps
En conclusion, je vous conseillerais de reprendre le contrôle de votre corps et d’utiliser le médecin comme votre allié lors de réels doutes sur votre état de santé. Mais le travail de fond doit venir de vous.
Il faut essayer (quand cela est possible) de ne pas devenir dépendant de votre médecin et de vos traitements. Dans le top 5 des médicaments les plus prescrits, on retrouve 2 antalgiques et un complément alimentaire (vitamine D). Voici également la liste noire des médicaments dangereux.
Mettez pour cela en place pour votre personne une politique de prévention en suivant les trois chemins du bien-être. La prévention n’est pas notre fort en France. Et pourtant, cela permettrait à tout le monde d’en sortir gagnant. Améliorer votre santé et diminuer vos allées et venues chez votre médecin ainsi que désengorger les urgences parfois peuplées de cas ne nécessitant pas une telle prise en charge.